lundi 23 février 2015

Cheikh Abdul Rahman Ibrahim Eissa Barham

Cheikh Abdul Rahman Ibrahim Eissa Barham

Talibé Baye Niass Americain Yi Wazifa with Cheikh Mahi Cisse

jeudi 19 février 2015

CHEIKH IBRAHIMA SALL



1. Sa naissance

Le Cheikh Ibrahima SALL est né à Kaolack, capitale de la région centrale du Sénégal.
Sa famille
Cheikh Ibrahima Sall appartient à une authentique famille croyante et vertueuse. Celle ci s'est entièrement dévouée à la cause de l'Islam mêlant Foi pure et Perfection.
2. Sa grande détermination dans la vulgarisation du savoir

Grâce à son œuvre reconnue par tous, Cheikh Ibrahima Sall est désigné par Feu El Hadj Abdallah Ibrahima Niasse comme Représentant de la famille de Cheikh Al Islam dans la capitale du Sénégal. Pour mieux diffuser ses œuvre Cheikh Ibrahima Sall enregistre et conserve ses enseignements sur des cassettes audio, à ce jour on peut l'estimer à plus de 500 cassettes soient plus de 45 000 heures d'enregistrement
3. Ses études

En 1957, Il débuta l'apprentissage du Saint Coran à Kaolack. En 1967, Cheikh Ibrahima Sall âgé alors de seize ans (16 ans) termina ses études coraniques, entama l'étude de la langue arabe et les sciences Islamiques à Médina Kaolack (quartier fondé et habité par Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahima Niasse), auprès de l'un des plus grands érudits de l'époque connu sous le nom de Baye Amadou Thiam. Ce dernier était reconnu comme étant un grammairien hors paire et un grand pédagogue. Il lui enseigna la jurisprudence islamique, la grammaire arabe et les subtilités de la langue.
4. Son initiation à la Tariqa Tidjane

En 1973, après six années de brillantes études chez Baye Amadou Thiam, l'amour d'Allah jaillissant du plus profond de son être le mena sur les traces du Prophète (Paix et Salut sur Lui). Pour accéder à lui, il chercha un Guide Spirituel en conformité avec la parole d'Allah "Dis leur : Si vous aimez Allah, suivez moi (Prophète), Allah vous aimera et vous pardonnera vos pêchés car Allah est Clément et Miséricordieux"(Sourate 3 Verset 31). Baye Amadou Thiam, alors âgé de 95 ans, le conduisit auprès de Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahima Niasse dit Baye qui se trouvait dans sa chambre bénie. Pour mieux marquer la force du moment, Cheikh Al Islam choisit de le rencontrer dans sa sainte mosquée, juste après la prière de midi (Al Zohr). Il lui donna le wird tijani et ordonna à Baye Amadou Thiam de le reconduire auprès de Cheikh Hassane Déme, ce disciple dont Cheikh Al Islam fit ce vibrant témoignage : "Ta Station première dans la Connaissance débute là où culmine celle des autres Saints". Cet illustre gnostique assura son éducation spirituelle (Tarbiya).
En un temps record, Cheikh Ibrahima Sall franchit toutes les étapes de la Tarbiya. Il obtient ainsi l'ouverture spirituelle (Fathou), la connaissance intuitive d'Allah (Mah'rifa) et son Idjaza (Diplôme spirituel). Cet Idjaza que Cheikh Al Islam dénomma "Autorisation de la chaîne dorée", fit de lui un muqaddam (Guide Spirituel de la Voie Tijanie) malgré son jeune âge. Il acquit ainsi, l'Autorisation de guider vers la connaissance intuitive d'Allah. Allah le Très Haut ne dit-il pas : Il existe dans la création une communauté qui guide avec la vérité ..." (Sourate 7 Verset 159).
5. Ses voyages d'étude et de découverte

En 1975, après la disparition de Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahima Niass, Cheikh Ibrahima Sall constant dans son amour pour la langue arabe, et sa soif de connaissance quitta le Sénégal le 27 Novembre 1975 pour la Tunisie afin d'approfondir ses études supérieures islamiques. Il y resta jusqu'en 1979, avant de visiter successivement pendant une année entière les pays arabes et l'Europe (Maroc, Libye, France, Allemagne, Italie, Suisse, Belgique).
Ces cinq années passées à l'extérieur l'enrichirent d'une connaissance et d'une expérience réelle sur ces différentes civilisations occidentales.
Il revint au Sénégal le 10 Septembre 1980 dans sa ville natale Kaolack, où il enseigna dans les écoles publiques pendant une année.
6. La création de sa Zawiya

En 1982, l'année à laquelle Baye Amadou Thiam fut rappelé à Dieu (le Dimanche 30 Mai), Cheikh Ibrahima Sall avec l'autorisation de son maître et guide spirituel Cheikh Hassane Déme, s'installa à Dakar et édifia chez lui sa Zawiya dénommée Assidqi Wa Sadiqin (Les Véridiques et Défenseurs de la Vérité).
Le quartier Fith Mith dans lequel il s'est établi, est rebaptisé MADINATOUL HOUDA à l'instar de la MADINATOUL MOUNAWARA du Prophète (Paix et Salut sur Lui).
Avec l'essor de sa Zawiya, Cheikh Ibrahima Sall démissionne de sa fonction d'enseignant arabe pour s'adonner entièrement à la cause de l'Islam, et à l'éducation spirituelle de ses disciples qui l'ont choisi comme WASSILA (GUIDE Spirituel) en référence au verset : "Ô vous qui croyez, craignez Allah et chercher un Guide qui vous conduit jusqu'à Moi, et endurez dans ce Sentier, peut-être atteindrez vous la Félicité " (Sourate 5 Verset 35).
On compte parmi ses disciples des hommes, des femmes et beaucoup de jeunes intellectuels diplômés de grandes universités et de nationalités différentes. Il dispense dans sa Zawiya des cours sur l'exégèse du Coran (Tafsir), les Hadith du Prophète (Paix et Salut sur Lui), le "Fiqh" (règles de pratiques religieuses) et sur d'autres ouvrages parlant de la "Haqiqa"(Soufisme).
Ses disciples, grands "Arifs"(Connaisseurs Gnostiques), Véridiques, assimilent l'essentiel de la Charia, de la voie Tijani ainsi que la "Faydu Tijani", étape ultime de la réalisation spirituelle .
Partout où ils se trouvent, ceux-ci se distinguent par leurs grandes qualités morales et leur conduite vertueuse aussi bien au Sénégal qu'à l'extérieur.
De grands érudits se sont associés à ses enseignements notamment Feu El Hadj Abdallahi Ibrahima Niass (Raddiyallahou Anhou) fils aîné et premier Khalife de Cheikh Al Islam, Cheikh Ahmed Tijanie Ibrahima Niass, Cheikh Mouhamadoul Amine Ibrahima Niass Consul général du Sénégal à Djedda en Arabie Saoudite, Cheikh Ibrahima Mahmoud Diop plus connu sous le nom de BARHAM Diop membre fondateur de la Ligue Islamique et Secrétaire Général de la Rabita des Oulémas du Maroc et du Sénégal, Sidy Lamine Niass l'homme au courage et à la détermination inégalée Président du groupe WALFADJRI (Journal et Radio), et El Hadj Moustapha Guéye un grand savant et un Mufti de renommée internationale.
Tous ces grands personnages reconnus par leur savoir incontestable, contribuent avec disponibilité et de façon remarquable à ses séances d'enseignements.

source houda.sn

PROFESSEUR CHEIKH IBRAHIM MAHMOUD DIOP





Barham a projeté les faisceaux de la lumière de l’islam sur les questions les plus délicates, allant du phénomène coranique à la spiritualité, de la citoyenneté à l’égalité et à l’équité. Du Sénégal au Caire, du Niger à la RDC, du Kenya au Tchad, il n’y a aucun territoire où ses pas ne sont allés pour éclairer les oulémas sur les questions de développement articulé aux enseignements de l’islam par rapport aux familles, aux femmes , aux jeunes, à l’économie, à l’identité culturelle, à la réalisation personnelle, etc. Son discours était universel puisqu’il portait toujours sur le message universel, le Coran

CHEIKH AHMED TIJANI



Abu al-ʿAbbâs Ahmad ibn Muhammad at-Tijânî dit Ahmed Tijani, né en 1737 ou 1738 (1150 de l'hégire) à Aïn Madhi (Algérie), et mort le 19 septembre 1815 (14chawwal 1230) à Fès (Maroc), est un théologien asharite et juriste malikite, fondateur de la confrérie Tijaniyya.



1.Naissance et jeunesse

Ahmed Tijani est né en 1737 ou 1738 (1150 de l'hégire) à Aïn Madhi qui, sous la dépendance de Laghouat, constituait avec elle une entité politique autonome au xviiie siècle et se trouvait dans une zone de confins méridionaux et sahariens que la Régence d'Alger s'est efforcée, à la fin du xviiie siècle et au xixe siècle, de contrôler et qui lui a été rattachée à la suite de plusieurs interventions armées.

Né au sein d'une famille revendiquant une origine chérifienne (c'est à dire descendant de Mahomet) et comprenant plusieurs savants musulmans, il mémorise le Coran dès l'âge de 7 ans et étudie les sciences islamiques et profanes comme les mathématiques ou la médecine. Dès l'âge de 15 ans, il est nommé mufti. Il part ensuite à Fès pour se perfectionner en sciences islamiques à l'université Al Quaraouiyine. Il y étudie à plusieurs madhhabs : les écoles malékite, chaféite, hanbalite et hanafite. Il mémorise par cœur les recueils de hadiths tels que le Sahih de Boukhari, Mouslim et les Sounans. Il perfectionne les sciences du Coran en Tunisie, notamment dans les règles de récitation.
2.Ses voyages

En 1757/58 (1171 de l'Hégire), après le décès de ses parents[réf. nécessaire], Ahmed Tijani, alors âgé de 21 ans, quitte Aïn Madhi, pour étudier le soufisme à Fès. Par la suite, il retourne dans sa ville natale, sur la route il s'arrête à diverses zaouïas et rencontre de nombreux religieux. Puis, il se rend à El Abiodh Sidi Cheikh où il demeure pendant cinq années, ensuite il s’installe à Tlemcen en l'an 1767/68 (1181 de l'Hégire) où il enseigne durant plusieurs années4.

En 1772/73 (1186 de l'Hégire), il décide de faire le pèlerinage en Arabie, durant ce voyage il rencontre d'autres personnalités religieuses, notamment dans la région de Zouaoua et en Tunisie. Il reste une année en Tunisie, entre la ville de Tunis et celle de Sousse où il enseigne diverses sciences. L'émir du pays lui demande de s'installer à Tunis pour y enseigner et s'occuper des affaires religieuses. Lorsqu’il reçoit la lettre, le lendemain il prend un bateau pour Le Caire, en Égypte. Il finit par rejoindre La Mecque et Médine avant de retourner dans Le Caire, durant ce nouveau séjour il s’initie à la voie Khalwatiya.

De son retour au Maghreb, il visite certaines villes, puis il quitte Tlemcen pour s'isoler dans le désert algérien, à Chellala (en 1196 de l'Hégire) et à Boussemghoun (en 1199 de l'Hégire)4. Lors d'une retraite spirituelle dans le village de Boussemghoun, Ahmed Tijani a une vision, en l'état de veille5,n. 1, du prophète. Son ordre prend rapidement une expansion importante sur la région, ce qui provoque, depuis Alger, l'inquiétude des autorités turques de l'époque. En 1798, Tijâni quitte définitvement Aïn Madhi pour Fès.

3.Fondation de la confrérie


Il rencontre les plus grands savants de son temps et devient mouqadem de chaque tariqa soufie. Ayant annoncé qu'il a eu une apparition attendue du prophète de l'islam, une tariqa de plus en plus grande se forme autour de lui, confrérie qui par la suite portera son nom.

Ahmed Tijani meurt à Fès en 1815. Ses enseignements continuent à se répandre après sa mort, atteignant une large audience en Afrique de l'Ouest (Sénégal, Nigeria, Niger et Mauritanie), grâce notamment aux voyages de ses compagnons visant à propager cette branche de l'islam.

Aujourd'hui la confrérie Tijani ou Tijane (prononcé en fonction de sa situation géographique ) est très largement répandue.

CHEIKH ASSANE DEME



CHEIKH ASSANE DEME

Son enfance et son éducation par Cheikh Sa-îd Chu-arâ

Cheikh Al-Hassane Dem est né dans le village de Sinthiou-Dangthé dans l'actuel Podor en 1920, soit en 1340 H. Il est fils de Mouhamed Samba Moussa et de Fatoumata Kelly, fille d'Ilymâne Bôyil. Il a grandi à Sinthiou-Dangthé jusqu'à l'âge de sept ans. A cet âge il se rendit chez son grand-père Ilymâne Bôyil, où il entreprit ses études coraniques auprès de son oncle paternel El Hadj Abdoul Kelly.

Il se rendit d'abord à Kanel où il rencontra un grand savant répondant au nom de Thierno Sa-îd Chu-arâ. Il est resté à côté de lui quatorze ans durant lesquels il apprit les sciences islamiques : La loi islamique, la littérature arabe, la syntaxe et la morphologie, les fondements de la loi, l'étymologie, la logique, la rhétorique etc. Il se mit entièrement à son service. Ce dernier l'aimait d'un amour profond. Il se plaisait à le regarder longuement et lui disait à la suite : « J'espère que tu trouveras la grande ouverture (Al Fatha) et que tu accèderas à l'enceinte scellée du Seigneur (Al- wussûl) » Il ne cessa de lui répéter cela car ayant aperçu sa grande préoccupation pour la science et son assiduité dans l'adoration divine. Enfin, il reçut de ce Cheikh, les sciences de la voie de Cheikh Ahmed Tidiane et de ses secrets.

Les circonstances de sa rencontre avec Cheikh Ibrahim Niass Son compagnonnage avec Lui

Un jour, Thierno Sa'îd Chu'arâ partit à la Mecque en pèlerinage et laissa à Cheikh al-Hassane Dem la charge des siens. Il s'occupa de ses affaires pendant des années. Alors qu'il revenait du pèlerinage, il rendit l'âme dans un village appelé Umudurman. La nouvelle de son décès attrista profondément Cheikh al-Hassane Dem. Il passa la première nuit après ce décès à méditer sur la situation en se demandant où il pourrait bien trouver un maître semblable qui excellait dans la science, dans le noble caractère, dans la religion et dans la sincérité envers Dieu, par lequel il accèderait à ses buts. Le sommeil le trouva dans cette expectative. Il vit alors en songe Cherif Mohamed Al Makhtar, un saint vertueux, qui lui donna trois poignées de mil. Il lui donna une première poignée et lui demanda de la manger ; ce qu'il fit. Il trouva que le mil était comme du sucre. Il lui donna une deuxième poignée et la même scène se répéta. Quand il lui donna une troisième poignée et lui demanda de manger, Cheikh Al-Hassane se dit en son for intérieur : « Ce grand saint me donne du mil, au lieu de prier pour moi ». Il finit par lui dire :« Ô Chérif prie pour moi ». Il répondit : « Que voulez-vous ? ». Il lui dit : « La science et la connaissance de Dieu (ma'rifa billah) ». Il commença à prier sans que Cheikh al-Hassane n'entende ce qu'il disait. Ensuite il cracha sur ses mains jusqu'à ce qu'elles se soient mouillées et blanches de ses crachats. Il mangea le mil blanc des crachats. A peine Cherif Mouhammad Mukhtar s'est-il retourné, qu'apparut Thierno Sa'îd Chu'arâ, dans le même songe, dans des habits verts dans un âge très jeune. Il lui dit en souriant : « as-tu vu Mouhammad Al Makhtar ? ». A la suite d'une réponse positive, il lui dit encore : « a-t-il prié pour toi ? ». Il répondit par l'affirmative. Il lui dit alors : « Moi aussi j'ai prié pour toi, pour que tu obtiennes tous les bienfaits ; celui que tu cherches se trouve dans l'Ouest ». Cheikh lui demanda des précisions et il lui dit : « Vas à Kaolack pour y trouver Cheikh El Hadj Ibrahima Niass ; il n'y a pas sur la terre quelqu'un plus connaissant Dieu que lui ». Quand il se réveilla, il écrivit une lettre adressée à El Hadj Ibrahima Niass, avec pour toute adresse : Kaolack. Il n'avait jamais entendu son nom auparavant et ne le connaissait pas du tout. Celui-ci répondit en lui envoyant dans la lettre les litanies à réciter (zikr) avant leur rencontre. Il lui annonça dans la lettre beaucoup de choses que Dieu a réalisées par la suite.

Il quitta alors le Fouta pour Kaolack pour y rencontrer le Shaykh accompli, Cheikh al Islam Ibrahim fils d'El-Hâji Abdallah. Il resta avec lui et fut son compagnon durant vingt huit années. Il reçut de sa part des connaissances, des secrets et des lumières qui comblent tout pèlerin et le dispensent de toutes autres recherches. Il le servit de toutes les servitudes par la plume et par le chapelet. Particulièrement, il s'occupait de retraites spirituelles (khalwa et riyâdhiyât). Il lui fit d'abord une retraite spirituelle de huit (8) jours appelée khâsatul-ulyâ (La particulière des plus grandes), ensuite une retraite spirituelle de soixante douze (72) jours appelée khalwatul al-samdhaniyya al-kubrâ (La plus grande retraite éternelle). Ensuite il lui fît régulièrement des retraites spirituelles de quarante (40) jours durant sept (7) ans. Il répétait ces retraites au point qu'il était devenu comme un chameau libre se promenant dans les khalwas comme le chameau se promène dans les prairies. Il obtint de ces retraites des visions que sa langue ne peut prononcer et que sa plume refuse d'écrire bien que son esprit ait voulu les dicter. Dieu lui a gratifié de la grande ouverture (al-fath) et lui a ouvert les sciences et les gnoses, les secrets, les lumières, les profusions, les parfums divins. Louange et remerciement à Dieu. Dieu lui a fait comprendre la profondeur du Coran et les sous-entendus des traditions du Prophète (SAS) et le sens profond des paroles des soufis qu'il entendait et comprenait comme si c'est lui qui les avait énoncées. « Notre maître Cheikh Ibrâhîm nous a donné l'autorisation suprême (Ijâza mutlaq châmila) englobant toutes les sortes d'autorisation dans la voie Tijâniyya. Son autorisation à mon égard englobe toutes celles dont nous venons de parler. Louange soient rendus à Allah, tous ses maîtres sont accomplis et il n'a jamais servi un maître non complet. » Thierno Al Hassan Dem dixit

CHEIKH ASSANE CISSE



BIOGRAPHIE DE CHEIKH ASSANE CISSE


Cheikh Hassan Ali Cissé,
Imam de Grande Mosquée de Médina Baye, Kaolack,
Président de l’Institut Africain Américain (IIAA)
Président du Réseau des Organisations islamiques Africaines
Pour la Population et le Développement,
Président de l’Université El Hadj Ibrahima Niass
Il est né le 4 Décembre 1945 a Kaolack. Premier petit-fils d’El Hadj Ibrahima Niass (RTA) qui a revivifie l’Islam a travers toute l’Afrique. Apres la mémorisation du Coran a l’âge de dix ans, Cheikh Hassan a complété ses études secondaires au Sénégal avant de se rendre en Egypte où il a obtenu une Licence en Etudes Islamiques et en Littérature à Ain Shams, une maîtrise de philosophie à l’université de Londres et un diplôme en Langue anglaise et française avant d’entamer un Doctorat en Etudes Islamiques à l’université de Northwestern, Evanston, Illinois, USA.
En 1982, son père Seydi Aliou Cisse disparut et Cheikh Hassan est contraint de rentrer au Sénégal pour prendre les fonctions d’imamat, comme recommandé par son grand-père dans son testament.
Cheikh Hassan fut le premier à introduire la Tariqa Tidiania aux Etats Unis d’Amérique en 1976. Apres beaucoup de zawiyas sont ouverts dans plusieurs états des E.U où Cheikh Hassan a nommé des moukhadams pour enseigner et initier les nouveaux adeptes de la Tariqa.
Il a reçu plusieurs distinctions honorifiques, notamment les clefs des villes de:
• Cleveland, Ohio en Mars 1984;
• Washington, DC en 1986 où le 16 Juin est proclamé Journée Cheikh Hassan Cissé;
• Detroit, Michigan;
• Memphis, Tennessee où il a été nommé Citoyen d’Honneur et Membre Honorifique du Conseil Municipal;
• New Orleans, Louisiana en 1996 où le 2 Octobre est proclamé Journée Cheikh Hassan Cissé.
• Chinguiti, en Mauritanie en 2005
Le 23 Novembre 1988, il fonda l’ONG international dénommé Institut Islamique Africain Américain (IIAA) qui bénéficie du Statut General d’Observateur auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC).
Depuis, il ne cesse de travailler en collaboration avec les systèmes des Nations Unies, notamment l’UNICEF, pour la protection des enfants, sur la problème de l’allaitement maternel, l’éducation des filles, de l’excision, de la vaccination, de l’hygiène.
Il a participé au Sommet Mondial de Paulo PINIORO sur la protection des enfants, à la rencontre des Religieux à Toledo, en Espagne.
L’IIAA est accrédité par l’UNICEF, l’UNFPA, l’UNDPI, la Convention des Nations Unies pour la Lutte contre la Sécheresse et la Désertification.
Il a toujours vulgarisé les politiques de santé et de développement définies par les systèmes des Nations Unies en se basant sur les enseignements de l’Islam, à l’occasion des conférences organisées au Sénégal et en Gambie sur les thèmes tels que ‘l’Allaitement Maternel’, la ‘Mendicité’, ‘l’Excision’, ‘l’Education des Filles’, ‘le Rôle de la Femme dans l’Islam’, etc,….
Il a participé à plusieurs conférences dans beaucoup de pays sur le continent, aux Etats Unis d’Amérique, en Europe, en Asie. On peut citer la conférence sur ‘ Paix Mondiale et Islam’ à New York, et d’autres conférences à Washington, Londres, Jakarta, Amman en Jordanie, etc….
Il a également participé au Sommet Mondial sur la Terre à Johannesburg, Afrique du Sud. En marge de ce Sommet, il a organisé un Symposium sur la ’Spiritualité et le Développement Durable’.
Le 17 Avril 2002, il a été invité au Congres Américain, et le 18 Avril 2002 au
Département d’Etat à Washington pour parler de l’Islam comme religion de Paix.
Cheikh Assane CISSE est le premier chef religieux moderne à avoir identifié les fléaux qui touchent l’enfant africain et proposé des solutions.
Le Cheikh dénonce les violences et exactions subies par les enfants :
- l’exploitation sexuelle ;
- la mendicité ;
- l’esclavage et le travail des enfants ;
- l’enrôlement comme enfant-soldat.
Depuis plus de 20 (vingt) ans, il s’implique dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile qui affecte les enfants de moins de cinq ans terrassés bien souvent par la malnutrition et les maladies contagieuses.
Déjà en 1988, Cheikh Assane CISSE fonde l’ONG dénommée « Institut Islamique Africain Américain » (IIAA), une organisation islamique à caractère humanitaire.
Elle bénéficie auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC) du statut d’observateur général et d’une accréditation auprès de plusieurs organes du Système des Nations-Unies tels : l’UNICEF, le FNUAP, le PNUD et le Département Information de l’ONU.
Avec le soutien du FNUAP, l’IIAA ouvre la Clinique médicale Shifa Al Asqam permettant ainsi à plus de 100.000 personnes originaires des zones semi-urbaines et rurales environnantes de Kaolack d’accéder aux soins de santé.
Dans la même lancée, d’autres structures de santé satellites ont été ouvertes dans des zones périphériques réduisant considérablement le taux de mortalité maternelle et infantiles dans ces localités.
L’UNICEF a désigné la Clinique Shifa Al Asqam : « Hôpital ami des bébés » en l’an 2000, en hommage aux efforts déployés pour promouvoir l’allaitement maternel en lieu et place du lait artificiel pour l’alimentation du bébé.
Cheikh Assane CISSE promeut :
- la vaccination contre les maladies infantiles ;
- l’allaitement maternel
- l’éducation des filles.
Son partenariat, avec l’OMS et l’UNICEF, a permis de protéger des centaines de milliers d’enfants contre les maladies mortelles.
Cheikh Assane CISSE mène un plaidoyer permanent en faveur des droits de l’enfant et propose de promouvoir une politique d’éducation, d’alimentation, de santé, de protection et de respect de la dignité de chaque enfant.
C’est ainsi qu’il faut comprendre sa participation en 2002, à Bamako, à la Conférence pour la Promotion de l’Enfant où quelques-unes de ses recommandations ont été prises en compte dans le rapport du Dr Paula PINHERO. La Conférence de Bamako faisait suite au Sommet Mondial sur les Enfants.
Le cheikh s’insurge contre certaines pratiques culturelles néfastes pour les femmes et les enfants, et donne un éclairage coranique sur la responsabilité de la communauté en matière de santé publique.
Voilà pourquoi il fait partie des premiers leaders religieux à avoir dénoncé l’excision au Sénégal, permettant ainsi au Gouvernement de faire voter une loi pour punir le fait, comme un crime.
A travers les médias, des conférences et symposiums auxquels il participe, Cheikh Assane CISSE ne cesse de lancer des appels en faveur de la lutte contre les fléaux qui affectent la vie des enfants.
Il a organisé et animé plusieurs conférences islamiques au Sénégal et dans la Sous région pour sensibiliser les populations et les autorités aux problèmes de santé liés à :
- la toxicomanie et le tabagisme ;
- l’alcool ;
- le VIH-SIDA ;
- l’excision ;
- la mortalité infanto juvénile.
Sa constante disponibilité pour la protection de l’enfant africain lui a valu d’être décoré, par la prestigieuse Université Islamique Al Azar, de la plus haute distinction de cette institution. Elle lui a été remise en mai 2007.
De même l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) reconnaît en lui, une grande figure religieuse qui influence positivement l’acceptation de pratiques qui contribuent à la protection de l’enfant. Ceci pour l’encourager pour l’excellent travail de sensibilisation qu’il a mené en faveur de la vaccination contre la Poliomyélite, dans le nord du Nigeria en 2006.
Il convient de préciser que les tentatives de l’OMS et des autorités gouvernementales de ce pays avaient jusqu’alors quasiment échoué. Les populations avaient des fausses croyances sur le vaccin et refusé de présenter leurs enfants.
Ce remarquable travail lui a valu de recevoir le prix de « Champion de l’éradication de la poliomyélite » décerné par le Rotary Club International et d’être félicité par la résolution du Conseil des Ministres des Affaires Etrangères de l’OCI, en mars 2007.
Il sera dés lors invité à délivrer une importante communication sur « le rôle des chefs religieux dans la lutte contre la poliomyélite » à la Conférence des Ministres de la Santé de l’OCI à Kuala Lumpur en 2007.
Le Cheikh Assane CISSE s’implique aussi dans l’Education universelle, en implantant dans le monde entier des écoles islamiques modernes fréquentées par des centaines de milliers d’étudiants (Sénégal, Ghana, Nigeria, Burkina Faso, Tchad, Côte d’Ivoire, Gambie, Mali, Afrique du Sud et Etats-Unis).
Son école coranique traditionnelle (Daara) de Médina Baye à Kaolack est dotée d’un internat et d’une salle informatique, la mendicité y est strictement interdite.
La stratégie de Cheikh Assane CISSE pour la promotion des droits de l’enfant consiste à dénoncer, en toute occasion, toutes les formes de violence faites aux enfants (travail des enfants, esclavage, mendicité, exploitation sexuelle, enfants- soldats, abus émotionnel et physique).
« Le problème des enfants dans la monde musulman » est le thème d’une autre conférence, organisée sous l’égide de l’ISESCO et de l’UNICEF en 2004, à laquelle a participé l’IIAA.
Outre la promotion de la vaccination contre la poliomyélite dans le nord Nigeria, Cheikh Assane CISSE a mené, entre 2005 et 2006, des plaidoyers pour l’éducation des filles et la vulgarisation de la fistule obstétricale.
Son dynamisme et sa disponibilité pour les causes sociales lui ont valu, en mars 2005, d’être porté à la tête du Réseau des Organisations Islamiques pour la Population et le Développement lors de la Conférence d’Abuja sur la Population et le Bien-être familial, par des centaines de délégués de 45 pays africains.
Il a été le seul chef religieux africain à être invité à prendre part à la conférence des leaders des religions du monde qui s’est à Tolède en Espagne en 2005,
L’autre marque de reconnaissance de son action lui vient de la Représentation sénégalaise de la Banque Mondiale qui l’a choisi comme parrain de l’Association : « Partenariat pour le retrait et la réinsertion des enfants de la Rue (PARER) ».
Son dévouement et son action inlassables en faveur de la promotion et de la protection de l’enfance ont permis de sauver la vie de millions d’enfants africains à travers :
- des soins pré et post-natals ;
- une nutrition équilibrée ;
- une scolarisation effective ;
- un respect de la dignité de l’enfant ;
- l’abolition de pratiques néfastes physiques et psychologiques.
Le combat de Cheik Assane CISSE pour les droits de l’enfant et de la femme doit inspirer d’autres partenariats entre les chefs religieux, les pouvoirs publics et les organisations qui s’occupent de l’amélioration des conditions de vie des enfants.
Ses initiatives sociales et humanitaires montrent à souhait qu’il dédie sa vie à la cause de l’enfant en tant que chef religieux, président-fondateur de l’IIAA, avocat international des enfants.

lundi 16 février 2015

CHEIKH AL-ISLAM MAWLANA IBRAHIMA NIASSE




Ibrahima Niass



Baye Niass, nom de naissance, Ibrahima Niass (en forme longue Cheikh Al-Islam Mawlana Ibrahima Niasse), né à Taïba Niassène (centre du Sénégal) en 1900 et mort à Londres en 1975,est un soufi, gnostique et mystique musulman, sénégalais. Il est le 9e fils d'Abdoulaye Niass. Il est le fondateur du mouvement Faydha Tidjaniyya, une branche de la confrérie soufie la Tijaniyya, qui deviendra l'une des plus importantes organisations musulmanes au monde comptant plus d'une centaine de millions d'adeptes.


Sommaire
1 Biographie
2 Généalogie
3 Son œuvre littéraire
4 Bibliographie




Biographie


La position stratégique de Kaolack au centre du Sénégal et les relations suivies de son père avec les lettrés du Sénégal, de la Mauritanie et l'Afrique du Nord font de sa maison paternelle un endroit privilégié où le jeune Ibrahima étudie non seulement les sciences religieuses (exégèse, jurisprudence, théologie, grammaire arabe, rhétorique, métrique, biographie du Prophète, etc.), mais également cultive un goût prononcé pour le mysticisme musulman. Témoigne de ses connaissances ésotériques d'acquisition précoce, son premier ouvrage Rûh al adab écrit à l'âge de 18 ans, ainsi que son fameux Kâshif al ilbas (1930), le traité fondamental de soufisme et de la Voie Tijaniyya.


À la mort de son père, en 1922, son frère aîné Mouhammad (Khalifa) prend en charge la communauté des « Niassènes » et Ibrahima enseigne dans les écoles coraniques de son père de Taïba, Kossi et Kaolack. Son érudition et sa piété lui attirent très vite de nombreux adeptes. Dès 1930, il se proclame héritier spirituel de Cheikh Ahmed Tijan, et obtient l'allégeance massive des disciples de son père ainsi que celle de nombreux cheikhs maures qu'il initie à la tarbiyya (initiation mystique) dont le but est de parvenir à la marifa (gnose), initiation qui marque la spécificité de sa branche Tijaniyya.


Toutefois son audience reste limitée jusqu'en 1937, année où il effectue son premier pèlerinage à la Mecque et y rencontre l'émir de Kano (Nord du Nigeria), Abdoulahi Bayero qui renouvelle son affiliation à la Tijaniyya auprès de lui et l'invite à Kano. Il y obtient l'adhésion de la majorité des ouléma de la Tijaniyya qui, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale se font les moteurs de l'expansion de son mouvement dans toute l'Afrique de l'Ouest. À la mort de l'émir Abdoulahi Bayero en 1953, son fils Mouhamed Sanuss lui succède et renforce ses liens avec Cheikh Ibrahima Niasse. À la fin des années 1960, grâce à ses appuis politiques, le zèle de ses disciples nord-nigérians, son action éducative, le zèle de son prosélytisme, il se trouve à la tête d'une communauté transnationale de plusieurs millions de membres répartis entre le Nord Nigéria, lieu par excellence de son rayonnement, le Ghana, le Niger, le Togo, le Liberia, la Sierra Leone, le Tchad, le Cameroun, la Gambie, la Mauritanie et la région du Sine-Saloum à l'ouest du Sénégal. Selon Mervyn Hiskett, « »il n'y a aucun doute que son mouvement était la plus grande organisation musulmane en Afrique de l'Ouest à la fin de la période coloniale.


Au delà de l'Afrique, de nos jours, on retrouve ce mouvement aux États-Unis, en Asie mais aussi dans les pays du Golfe.


Premier chef religieux ouest-africain à établir des contacts avec les organisations islamiques internationales, Cheikh Ibrahima Niasse a été membre fondateur et vice-président de la Ligue mondiale islamique basée à la Mecque, membre de l'Académie de recherches de l'Université al-Azhar et vice-président de la Conférence mondiale islamique dont le siège est à Karachi.


Plus qu'un érudit et un chef charismatique, Cheikh Ibrahima Niasse était un homme politique d'envergure. Non seulement, il entretenait des relations étroites avec des dirigeants africains et arabes dont l'ancien président égyptien Nasser et le premier président du Ghana Kwame Nkrumah qui, bien que chrétien, passe pour avoir été l'un de ses disciples. Il a été dans les années 1950 et 1960, très actif dans l'arène politique africaine en général et nigériane en particulier où il dispose plusieurs dizaines de millions de disciples.
Généalogie


Dans l'introduction de son éloge panégyrique sur Mahomet, imprimé pour la première fois à Ibadan au Nigeria, Baye Niass décrit sa lignée :
fils de Abdallah
fils de Seyyidi Muhammad
fils de Mademba
fils de Bakary
fils de Muhammad Al Amin
fils de Samba
fils de Rida
fils de Chamsou Dine Missina
fils de Ahmad
fils de Abiboullah
fils de Baba
fils de Ibrahima
fils de As-Siddiq
fils de Ibn Naafiah
fils de Qays
fils de 'Aqil
fils de ahmad
fils de amath


Leur origine sénégalaise provient du mariage entre Rida (migrant arabe)et une femme du Djolof Djéla Niass, de laquelle ils ont tous hérité ce nom de famille sénégalais. Cette Djéla Niass s'appelle Djéla Ndiaye, mais son homonyme se nommait Niass; ce qui lui vaudra d'être appelée Djéla Niass par la suite. Djéla Ndiaye (Niass) est issue de la famille royale comme Ndiandiane Ndiaye.
Son œuvre littéraire


Il a écrit un total de 75 œuvres qui dans la plupart sont traduites dans plusieurs langues, notamment :
Rouhoul Adab, écrit à l'âge de 21 ans
al-Sirr al-Akbar wa al-Nûr al-Abhar (« (le Secret Suprême et l'Éclatante Lumière) ») :le livre le plus ésotérique de Baye Niass; sa publication est interdite par lui-même. Une copie peut être accordée, sous une autorisation expresse aux Grands Moukhadams très avancés.
Noujoumoul Houda, panégyrique sur Mahomet.
Tanbihoul Azkiyya, panégyrique sur Ahmed Tijani.
Rafhoul Malam, invitation à prier avec les mains sur la poitrine.
Kaashifoul Ilbass, précisions sur les paroles soufies antérieures.traduction anglaise the removal of confusion concerning the flood of the saintly seal ahmad al-tijani;en francais La levée des équivoques
Dawawina Sitta, recueil de six diwans sur l'éloge à Mahomet, de Ahmed Tijan, de ses muqaddams, conseils et énigmes soufis destinés aux disciples.
Djamihoul Djawamihou, recueil de poèmes pareils au précédent sur l'éloge à Mahomet, de Ahmed Tijane, conseils et énigmes soufis destinés aux disciples.
Rihlatoul Konakri, poème sur son voyage à travers la sous-région : Guinée, Sierra Leone, Liberia, Ghana, Nigeria pour propager l'islam tidjane.
Djawahirou assa'il, missives, réponses à des correspondances, explications de certains versets, hadiths et paroles soufies, litanies.
Seyroul Qalb, dernier poème écrit par Baye Niass.

Bibliographie

Djibril Guèye, Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahima Niass le Mystique (1900-1975) ou l’école de formation spirituelle de Niassène, Dakar, Université de Dakar, 1983, 151 p. (mémoire de maîtrise)
Ahmadou Mokhtar Ba, Cheikh Ibrahima Niass, savant et homme d’action, Dakar, Université de Dakar, 1983, 85 p. + table. (mémoire de maîtrise)
Cheikh Mohamed Mahdy Ibrahima Niass, "Le défenseur de L'islam"
Christopher Gray The. Rise. of. the. Niassene. Tijaniyya,. 1875. to. the. Present.
Kungiyar Auliya'ullahi ta Nigeria Tarihin Sheikh Ibrahim Inyas